Chronique : November 9 de Colleen Hoover.

Titre : November 9.

Auteur : Colleen Hoover.

Éditeur : Atria Books.

Pages : 320.

Lu en VO en novembre 2015.

Résumé :

Fallon meets Ben, an aspiring novelist, the day before her scheduled cross-country move. Their untimely attraction leads them to spend Fallon’s last day in L.A. together, and her eventful life becomes the creative inspiration Ben has always sought for his novel. Over time and amidst the various relationships and tribulations of their own separate lives, they continue to meet on the same date every year. Until one day Fallon becomes unsure if Ben has been telling her the truth or fabricating a perfect reality for the sake of the ultimate plot twist.

Can Ben’s relationship with Fallon—and simultaneously his novel—be considered a love story if it ends in heartbreak?

Mon avis :

Désormais, quand un roman de Colleen Hoover sort, je l'achète sans me poser de question, même finalement en ne sachant pas de quoi il traite, car je sais d'office que je vais l'aimer. Et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ce roman est unique en son genre et je suis passée par bien des émotions lors de ma lecture. Il m'a fait rire, m'a frustré et m'a aussi beaucoup peiné. Je tiens à préciser que j'ai écris un peu différemment cette chronique, je ne raconte en aucun cas l'histoire, ce n'est pas mon but, je souhaite juste vous faire lire mon ressenti lors de cette lecture et de vous donner envie de lire cette superbe histoire. Et puis même, si je commençais à raconter ça gâcherait tout en vous spoilant dès le début et cette histoire à besoin d'être découverte sans qu'on ne sache rien dessus pour en ressentir toutes les émotions qu'elle renferme.

L'histoire débute par un déjeuner entre Fallon et son père, un certain 9 novembre qui est une date importe pour Fallon depuis maintenant 2 ans, mais aussi pour Ben et ce n'est pas seulement une date à laquelle se rencontre tous les ans Ben et Fallon comme le précise la quatrième de couverture. C'est beaucoup plus que ça, mais ça vous devez vous en douter !

L'histoire démarre assez lentement, on suit Ben et Fallon à travers les alternances de points de vue à chaque 9 novembre. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé comment se rencontre Fallon et Ben pour la première fois et je ne vais pas vous le cacher, si je l'ai beaucoup aimé c'est grâce à Ben. Seulement, au fur et à mesure de ma lecture je me suis demandé ou allait nous mener Colleen Hoover cette fois, parce qu'elle est la reine pour nous surprendre et arrivé au milieu du livre, tout s'enchaîne. D'ailleurs à partir de ce moment-là, j'ai eu du mal à lâcher le livre, on a le droit à de gros rebondissements et j'ai eu un choc quand j'ai appris LA GROSSE révélation, je n'y croyais pas. Colleen Hoover joue avec nous, car elle nous met en doute autant que ces personnages à un moment donné et je me suis dis, mais non c'est possible, hein !? Dis-moi que ce n'est pas possible !? Et ça l'était et oh mon dieu, je n'aurais pas du tout aimé être à leurs places parce que c'est vraiment tragique comme histoire et elle ne nous a une fois de plus pas épargné en choisissant des thèmes forts dans ce roman.

J'ai beaucoup apprécié Fallon, c'est une jeune fille qui manque énormément de confiance en elle, mais elle est plus forte que ce qu'elle imagine malgré ce qui lui est arrivé.

Son père que l'on aperçoit seulement au début du roman est assez détestable, il juge sa fille, ne le soutient pas et ne croit pas en elle. Je dois bien avouer que si on ne l'aime pas c'est aussi parce que Fallon éprouve beaucoup de rancune envers lui.

Ben, ah Ben...  Je l'ai adoré dès sa première apparition, il est assez drôle comme garçon et il va aider Fallon à reprendre confiance en elle peu à peu. Bon y'a quand même un moment ou il m'a légèrement déçu, je ne m'attendais pas à ça et je me suis dis, mais pourquoi tu as fais ça !? Puis même, c'est tordu... J'étais vraiment frustré à ce moment-là, mais bon, il est remonté dans mon estime peu de temps après et il m'a fait beaucoup de peine mon petit Ben.

Et le plus dans November 9, c'est que l'on aperçoit Miles et Tate, les personnages principaux d'Ugly Love et j'ai adoré leurs apparitions, même si elles sont minimes ça m'a fait énormément plaisir de les retrouver, surtout que je ne m'y attendais pas  (j'ai carrément eu un choc, si si je vous assure) car c'est une première, jamais Colleen Hoover n'a fait correspondre une de ces histoires avec une autre. Et je ne vous dirai pas le lien qu'il y a entre ces 2 histoires, je vous laisse le découvrir par vous-même, c'est beaucoup mieux.

En bref, Colleen Hoover m'a une fois de plus conquise avec son roman, j'ai été surprise plus d'une fois lors de ma lecture. Cette histoire est un véritable coup de cœur pour moi et si vous pouvez la lire en VO, je vous conseille vivement de vous jeter dessus et je tiens à préciser que ses romans sont vraiment accessibles en VO, sinon pour les autres, j'espère que ce roman sera vite traduit en VF.

Extraits :

"I thought I was stonger than a word" he says. "But I just discovered that having saying goodbye to you is by far the hardest things I've ever had to do."

“This is real life, and in the real world you have to bust your ass for the happy ever after… When you find love, you take it. You grab it with both hands and you do everything in your power not to let it go.”

"Meeting up once a year on the same date sounds like a really good basis for a romance novel. If you fictionalized our story, I’d add it to the top of my TBR.”

He can't be serious. "Ben, not all the guys in the book I read are like that."
He tilts his head. "But you obviously like the bad boys if you like reading about them."
"Actually, that's not true," I tell him. "I enjoy reading books like that because it's not at all the life I lead. It's completely different than any situation I'll ever be in, thank God. But I get entertainment out of it. Because as much as I like read about a guy telling a girl she's so, so wet for him... if anyone ever said that to me during sex, I wouldn't be turned on by it. I would be terrified I actually peed on myself."

Cindy.